Le travail: La traduction imagée de notre valeur et utilité sur les hommes et la nature
Si vous n’avez jamais cherché à connaître les fondements et l’origine du terme travail et bien, c’est le moment de le faire. Le travail dont on parle ici ramène-t-il a une récompense ou un service gratuit de reconnaissance ? Si on se réfère à l’époque de l’esclavage, il est clair, le travail existait, mais n’était pas une rémunération pour une grande catégorie de personnes en occurrence les noirs. Le travail est donc indispensable à la vie de chacun, quel que soit son niveau de vie. Qu’il soit rémunéré ou pas parce qu’il confère la santé au corps. Chaque homme valide a le devoir de travailler car ils ne peuvent pas dépendre du travail des autres. Tout le monde doit pouvoir apporter sa contribution et échanger le fruit de son travail avec les autres.
Cette orientation traduit la valeur et estime que le travail confère à celui qui l’exécute. On dit d’une personne qu’elle est courageuse intelligente forte exemplaire serviable par exemple par rapport à quelque chose d’utilitaire pour l’homme, les animaux et la nature. Nous ne saurons développer nos propos sans toutefois définir ce terme si large et profond dans son sens passe présent et future. Oui future, je pèse mes mots. Quand l’on évoque les métiers de demain cela signifie qu’une forme de travail n’existe pas encore.
L’étymologie du terme travail est discutée et ne fait pas l’unanimité. Selon la linguiste Marie-France Delport, il est possible que ce terme dérive des mots hispaniques médiévaux trabajo qui signifie ‘’travail’’ dérive des termes latins tripalium puis tripaliare qui à leur tour exprimerait une tension qui se dirige vers un but et qui rencontre une résistance. Mais la résistance avec qui ou quoi ? … Certains diront la fatigue, la pression, l’obstacle, la crise et autres.
Il est donc clair que le travail désigne, la souffrance, la douleur, en particulier celle que peut endurer une femme lors de l’accouchement. On parle encore d’une salle de travail, d’une femme en travail. À y réfléchir, certains sont-ils des hommes ou non de travail. Le mot travail a ensuite évolué vers le sens moderne d’activité professionnelle rémunérée. Oui parce qu’à l’époque de l’esclavage, le travail existait, mais n’était pas une rémunération pour une grande catégorie de personne en occurrence les noirs. Nous l’avons déjà signifié. Le travail est défini usuellement comme une façon de produire, en incluant les efforts qu´on fait ou les résultats qu’on obtient. Plus spécifiquement, un travail est une activité rémunérée.
Au sens économique usuel, le travail est l’activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Avec le capital, c’est un facteur de production de l’économie. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d’un salaire et contribue à l’activité économique. Le travail est porteur d’identité sociale autant que de revenu. Il permet bien sûr la participation à notre de consommation, mais permet aussi aux individus d’avoir une place sociale reconnue et de partager des valeurs communes au sein de son groupe socioprofessionnel.
Personne ne peut contester que le travail au sens économique n’a pas d’avantage. Ainsi, il permet le partage des tâches le travailler en équipe et autre. Les confrontations en équipe sont bien parfois le charme du travail. C’est là qu’intervient le développement des compétences spécifique pour mettre fin au débat de compétence et de résultat ciblé et spécialisé. Le travail est venu satisfaire un autre besoin, celui du travail lui-même. Tout se passe comme si l’homme, habitué à travailler, était plongé dans l’ennui lorsqu’il n’est plus au travail.
Il est absurde de parler de travail sans toutefois parler de motivation. Car sans motivation aucune compétente peut être fructueuse dans la durée. C’est pourquoi force est de reconnaître que la motivation est un facteur qui permet de différentier l’engouement des travailleurs sur le train des résultats. L ‘essence même du travail.
Par Christian Guehi