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Nonobstant la crise sanitaire mondiale Mariam SY Diawara, fondatrice de la plus grande plate-forme d’échanges autour du numérique a tenu son pari de créer une fois de plus, un écosystème d’innovation du numérique et de l’entrepreunariat. A travers une édition 2020 totalement réinventée. Une version 100% numérique,virtuelle à laquelle ont adhéré des millions d’internautes via Facebook live et youtube les 3 et 4 décembre 2020 .
Deux jours d’échanges intenses qui ont permis aux festivaliers de plancher sur la problématique du vivre ensemble qui s’avère être un pari pour une Afrique plus resiliente et plus innovante. Premier paneliste de choix, Danho Paulin Claude, ministres des sports a entretenu les internautes sur la contribution des infrastructures sportives dans le développement des villes intelligentes de demain.
D’autres sous-thèmes étaient également au menu de ces deux jours d’échanges. Notamment celui portant sur les techniques de détection des Fakes news, sur les techniques de rentabilité des entrepreneurs grâce à u copyrighting, sur l’utilité d’innover dans une situation de crise, sur le renforcement de la résilience des agriculteurs grâce à la transformation digitale de l’agriculture , sur le défi de la montée en compétences digitales des entreprises etc…
« Dans Africa Web festival nous parlons de tous les métiers sans distinction , du cinéma, de l’éducation, de tous ce qui peut impacter le numérique mais aussi des méfaits du numérique. Cette année tous nos camarades de l’association mondiale d’événements numériques n’ont pas fait d’événements à cause de la crise sanitaire . On s’est alors dit qu’on allait faire un événement 100% numérique, virtuel contrairement aux éditions précédentes. On avait déjà commencé une série de webinaires depuis le début de l’année en raison de la crise sanitaire mondiale.
Autour des thématiques de startups, villes intelligentes, transformation digitale, traitement de l’information et fake news. L’apothéose c’était Africa Web connect en lieu et place de Africa Web festival 2020.
L’objectif était de permettre aux festivaliers de vivre l’événement avec une nouvelle expérience. On a ainsi permis à tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer qui sont en confinement au Canada, en France ou partout ailleurs dans le monde de suivre nos activités. Notamment des conférences, des ateliers. On a eu deux jours d’activités intenses avec plus de 20.000 personnes connectées. Ce fut une très belle expérience. Depuis 2014, nous abordons des thématiques qui touchent à tous les secteurs, on l’éducation, la santé. Au fil des années ,notre festival a su fédérer des acteurs de qualité qui s’impliquent un peu plus dans la sensibilisation, la formation, l’information à l’usage des Tic», a étayé Mariam Sy Diawara.
Tout en espérant que l’édition 2021 qu’elle considère à juste titre comme l’édition de l’espoir soit encore plus innovante et enrichissante. « Nous espérons qu’en 2021 les effets de la crise sanitaire ne seront qu’un lointain souvenir et que nous pourrions reprendre la forme traditionnelle du festival avec des conférences débats, ateliers, rencontres B2B, expositions, jeux concours et des animations culturelles. Mais nous garderons également la version digitale afin de permettre à ceux qui ne pourront pas effectuer le déplacement sur Abidjan de pouvoir vivre en direct l’événement» , a indiqué Mariam Sy Diawara. Avant de lancer un appel aux autorités pour un éventuel soutien. Surtout que le festival met au coeur de ses activités, la jeunesse et ses préoccupations .« Nous avons le soutien d’organismes internationaux, de grosses institutions, qui attendent également que la Côte d’Ivoire joue sa participation en nous accompagnant.
Africa Web festival c’est au bas mot 100 millions de CFA par édition, sans compter les frais annexes . Nous avons vraiment besoin de financement, de logistique pour mieux encadrer les jeunes. Surtout que nous nous positionnons aujourd’hui comme facilitateur entre le gouvernement et les populations », a plaidé celle qui a force d’abnégation et de travail aura réussi à fédérer des compétences et non des moindres autour de son événement. Dont l’objectif principal est de bâtir une Afrique connectée autour des valeurs de partage et de mentorat de la jeunesse. Tout en développant une plate-forme de sensibilisation et d’intégration des outils numériques.