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Pour le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC), Bruno Nabagné Koné, « l’Afrique, a certes, raté la révolution industrielle, mais il s’offre à elle une opportunité fabuleuse à travers les TIC pour rattraper une grande part du retard et cesser d’être consommatrice pour devenir fournisseur».
Puis, il a soutenu que « les TIC qui s’adressent principalement à la jeunesse, sont au service des Etats et contribuent de façon très importante à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre ».
D’où le sens de son appel aux « dirigeants africains à inscrire les TIC au centre de leur programme de développement ».
Afin d’accompagner toute cette politique, le ministre Bruno Koné a présenté la stratégie du Gouvernement ivoirien. Il s’agit, entre autres, « de la loi de défiscalisation du matériel informatique qui est passée de 44% à 6%, l’instauration du projet ‘Un citoyen, un ordinateur, une connexion internet’, la construction à terme, dans environ dix-huit à vingt-quatre mois, de 7 000 km de réseau national en fibres optiques haut débit, la construction de 5 000 cyber centres dans les zones les plus reculées du territoire au profit des plus démunis ».
Ajoutant que « le Gouvernement entend promouvoir un contenu local avec l’utilisation du numérique de sorte que ce contenu puisse être vendu et créer des emplois », M. Koné a rappelé la « mise en place de dispositif de sécurité contre les cybercriminels comme « la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) ».
Pour sa part, le ministre Gaoussou Touré, a souligné que « les TIC représentent un outil indispensable pour le développement du secteur des transports car elles permettent de le moderniser ».
Au nom de Mme le ministre de la communication, M. Doumbia Mory a salué Mme Mariam Sy Diawara, fondatrice de AWF qui «est un rendez-vous du donner et du recevoir participant à la vulgarisation et au développement des TIC auprès du grand public ».
« Avec AWF, les clichés d’une Afrique agrippée à ces modes de communication traditionnels sont en train de disparaître », a-t-il déclaré.
AWF qui entend faire d‘Abidjan la capitale du numérique jusqu’au 5 décembre, accueille pour sa 2è édition plus de 12 pays africains, et la France, le Canada, la Colombie, la Suisse, avec en ligne de mire des conférences et tables-rondes.